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Lapassionlivres

14 mai 2012

Le livre de l'été!!!

 

livre de l'étéUn petit roman humoristique à lire de toute urgence! Je l'ai découvert grâce à une amie, et pour moi c'est peut-être le prochain livre de l'été, du moins je l'espère car j'ai adoré!!!

Le titre résume à lui seul le livre, original et désopilant: Marcel Proust roi du Kung-fu, de Marc Lefrançois. L'idée d'un couple où chacun est l'opposé de l'autre mais où ils parviennent à s'aimer malgré des passions complètement différentes. Pour l'une, c'est Marcel Proust et la littérature, et pour l'autre Bruce Lee et les arts martiaux. Et chacun essaye de convaincre l'autre de rejoindre son camp, de partager sa passion. Cela donne donc toutes sortes de situations particulièrement cocaces. Comme le roman n'est pas très long, j'ai pu le lire d'une seule traite, contrairement à certaines phrases de Proust...

Marcel Proust

Extrait:

« Lorsqu'ils s'étaient rencontrés, dix ans plus tôt, rien ne présageait qu'ils allaient tomber follement amoureux l'un de l'autre. Apparemment, tout les séparait. Elle avait la grâce, l'intelligence, la culture, le raffinement. Lui, c'était plutôt la force, la volonté, le culte de l'effort viril. Elle aimait l'art pictural, et lui l'art martial. Elle était passionnée par la culture, et lui par le culturisme. Elle voulait s'essayer à la sculpture et lui voulait sculpter son corps pour ressembler aux héros des bandes dessinées japonaises. Elle lisait Proust, Stendhal, Flaubert et Maupassant. Lui feuilletait les mangas, connaissait par coeur le Bushidô et ne lisait que des romans de cape et d'épée japonais. »

 

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12 mai 2012

Le serment des limbes, de Jean-Christophe Grangé

Jean-Christophe Grangé. Encore un écrivain que je découvre par le biais d’une adaptation cinématographique, en l’occurrence Les rivières pourpres. Hélas, comme je n’ai pas aimé le film, un peu trop tiré par les cheveux et trop complaisant dans le domaine du cliché et de l’exagération scénographique, j’ai fortement hésité à lire l’auteur.

J’ai pourtant fini par découvrir son univers romanesque et le résultat est un peu mitigé.

Certes, ses romans se lisent avec beaucoup de plaisir et parfois on ne peut s’arrêter avant de découvrir se qui se passe au chapitre suivant, mais au final je suis souvent déçu et désappointé face aux boursouflures délirantes de son imaginaire. Normalement, être fécond dans ce domaine est plutôt une qualité, mais un livre comme Le concile de pierre frise quand même le grand n’importe quoi.

Pour le Serment des limbes, c’est un peu la même chose. Au début, cela se dévore comme un bon thriller. Je veux toujours savoir la suite et je ne cesse d’être surpris par le déroulement de l’action. De ce côté-là, rien à dire. Grangé connaît son métier. L’écriture est alerte, les personnages entraînants, les descriptions réalistes et les mystères envoûtants…

Mais sans doute est-ce là le problème principal.

Jean-Christophe Grangé connaît justement trop bien son métier. Au bout d’un moment, la magie s’efface et laisse apercevoir la machinerie Grangé. Celle-ci est certes parfaitement huilée, mais elle est trop connue pour rester longtemps invisible. Il nous ressert finalement les mêmes intrigues, les mêmes rebondissements… et une fois qu’on a comprit la chose, l’intérêt devient beaucoup plus mince.

Le serment des limbes est constitué de 122 chapitres, mais c’est arrivé au chapitre 71 que j’ai compris qui était le tueur, quelles étaient ses motivations, son modus operandi…

Le reste était donc sans grande surprise. Quand on a compris les grands principes de la mécanique, les ficelles cessent d’être transparentes. Mais j’ai quand même tiré du roman de Grangé un plaisir dont cette critique, tout de même un peu sévère, ne rend pas justice. En effet, il faut quand même reconnaître qu’abstraction faite de tout cela, il reste quand  même un gros thriller qui peut tout à fait tenir son lecteur en haleine pendant plusieurs soirées…

Finalement, c’est le même principe pour ce genre d’émission télé que pour ce style de roman : moins on réfléchit plus on apprécie.

Et parfois, j’apprécie beaucoup de ne pas trop réfléchir…

Le serment des limbes

« Quand Mathieu Durey, flic à la brigade criminelle de Paris apprend que Luc, son meilleur ami, flic lui aussi, a tenté de se suicider, il n'a de cesse de comprendre ce geste.Il découvre que Luc travaillait en secret sur une série de meurtres aux quatre coins de l'Europe dont les auteurs orchestrent la décomposition des corps des victimes et s'appuient sur la symbolique satanique. Les meurtriers ont un point en commun: ils ont tous, des années plus tôt, frolé la mort et vécu une " Near Death Experience ". Peu à peu, une vérité stupéfiante se révèle: ces tueurs sont des " miraculés du Diable " et agissent pour lui. Mathieu saura-t-il préserver sa vie, ses choix, dans cette enquête qui le confronte à la réalité du Diable? »



5 mai 2012

Bibliothèques de légende

mazarine

La bibliothèque Mazarine...

 

2 mai 2012

J'aurais préféré vivre, Thierry Cohen

Malgré l'impression un peu énervante de lire une sorte de copie conforme des livres de Guillaume Musso et de Marc Levy, ce roman de Thierry Cohen a finalement été une bonne surprise. D'ailleurs, on assume ouvertement la parenté littéraire en quatrième de couverture : « Si vous aimez Guillaume Musso, vous craquerez pour Thierry Cohen ».

Je dois dire que je l'ai lu d'un bout à l'autre sans le lâcher. L'intrigue est vraiment exaltante. Bien sûr; ce n'est pas de la grande littérature, mais après tout, ce n'est pas le genre de plaisir qu'on attend avec ce genre de livre. Je recommande donc, surtout pour cet été, sur la plage!

Cohen

"C'est une histoire d'amour étrange et belle. Une histoire d'amour entre la vie et la mort. Le 8 mai 2001, jour de ses 20 ans, Jeremy se suicide. Victoria, la femme qu'il aime l'a rejeté. Mais le 8 mai 2002, il se réveille... près de Victoria, folle d'amour pour lui.
Est-il vraiment mort ? Est-ce le paradis ? L'enfer ? Ou seulement la réalité ? Pourquoi alors ne se souvient-il pas de l'année écoulée ? Puis, d'autres jours, d'autres réveils et Jeremy devient le spectateur d'une vie qui lui échappe. Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, inquiétante…"

29 avril 2012

Chat d'écrivain

CamusAlbert Camus et son gros pépère...

 

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20 avril 2012

Un pur Chef-d'Oeuvre

Corps et âme de Frank Conroy. C'est tout simplement le meilleur roman que j'ai pu lire ces derniers temps. Un pur chef-d'œuvre ! Je suis sûr de ne pas me tromper en recommandant à tous la lecture de ce livre qui m'a vraiment profondément touché. Je ne vais pas en dire plus, sinon de mettre le résumé, et attendre que vous vous fassiez votre propre idée:

corps

« A New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude va se découvrir lui-même : il est musicien. Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. Son voyage, à l'extrémité d'une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, le conduira dans les salons des riches et des puissants, jusqu'à Carnegie Hall... »

6 avril 2012

Possédé par Possession

Possession, d’Antonia Susan Byatt. Deux universitaires cherchent à mettre la main sur un manuscrit inédit d’un poète maudit.

Je viens de lire ce roman sur les recommandations d'une amie. J'ai adoré! Cette intrigue dans le monde littéraire, une belle histoire d'amour, rien que cela, et cela suffit à mon bonheur de lecteur enthousiaste. Et ce qui est marrant, c'est que j'avais vu un film ou un téléfilm tiré de ce livre. Fort heureusement, j'avais oublié ce que j'avais vu, ce qui fait que cela n'a pas nuit à ma lecture...

A recommander donc, surtout pour ceux qui aiment, comme moi, fouiner un peu dans la vie intime de nos grands écrivains!

Possession

"Lorsque le professeur Roland Mitchell tente, en 1986, de reconstituer la relation entre les poètes victoriens Randolph Henry Ash et Christabel LaMotte, il met le doigt dans un engrenage de passions et d'intérêts qui s'avèrent dépasser très largement le cadre de ses recherches. Une étrange assemblée de chasseurs et de personnages en quête d'auteurs entreprend alors de faire la lumière sur ces amours clandestines...

Entre rétention de documents et viol de sépulture, secrets bien gardés et enveloppes cachetées, contention d'esprit tout universitaire et conspiration de confédérés, le roman d'A. S. Byatt séduit avant tout par son aspect de très convaincant pastiche de la littérature du XIXe siècle. Il est quelquefois des lectures qui font palpiter : Possession appartient à cette catégorie."

31 mars 2012

Le livre le plus cher du monde!

Et dire que je me plein de dépenser trop d'argent pour mes livres... Je viens d'apprendre qu'on a vendu aux enchères, chez Sotheby's,un des rares exemplaires du Birds of America, pour une bagatelle de 11 millions de dollars!

birds-of-america

Enfin, je me console en me disant que ce livre est consacré aux oiseaux, alors que moi, je préfère nettement les chats!

 

15 mars 2012

Réputation littéraire

Certains écrivains ont une réputation littéraire à faire peur à toute une génération de lycéens. Je pense notamment à Marcel Proust. "Compliqué, illisible, à n'en plus finir"... Pas très élogieux, et pourtant tout le monde s'accorde à reconnaître que c'est non seulement un des plus grands écrivains, mais aussi un des plus drôles. Cela dit, de sa réputation, on peut quand même retenir la longueur de ses phrases. La plus longue étant formée de 414 mots!

La recherche

Attention, à lire d'une seule traite:

« Canapé surgi du rêve entre les fauteuils nouveaux et bien réels, petites chaises revêtues de soie rose, tapis broché de table de jeu élevé à la dignité de personne depuis que, comme une personne, il avait un passé, une mémoire, gardant dans l’ombre froide du salon du quai Conti le hâle de l’ensoleillement par les fenêtres de la rue Montalivet (dont il connaissait l’heure aussi bien que madame Verdurin elle-même) et par les portes vitrées de Doville, où on l’avait emmené et où il regardait tout le jour au-delà du jardin fleuriste la profonde vallée de la […] en attendant l’heure où Cottard et le violiste feraient ensemble leur partie ; bouquets de violettes et de pensées au pastel, présent d’un grand artiste ami, mort depuis, seul fragment survivant d’une vie disparue sans laisser de traces, résumant un grand talent et une longue amitié, rappelant son regard attentif et doux, sa belle main grasse et triste pendant qu’il peignait ; encombrement joli, désordre des cadeaux de fidèles qui a suivi partout la maîtresse de maison et a fini par prendre l’empreinte et la fixité d’un trait de caractère, d’une ligne de la destinée ; profusion des bouquets de fleurs, des boites de chocolat qui systématisait, ici comme là-bas, son épanouissement suivant un mode de floraison identique : interpolation curieuse des objets singuliers et superflus qui ont l’air de sortir de la boîte où ils ont été offerts et qui restent toute la vie ce qu’ils ont été d’abord, des cadeaux du Premier Janvier ; tous ces objets enfin qu’on ne saurait isoler des autres, mais qui pour Brichot, vieil habitué des fêtes des Verdurin, avaient cette patine, ce velouté des choses auxquelles, leur donnant une sorte de profondeur, vient s’ajouter leur double spirituel ; tout cela, éparpillé, faisait chanter devant lui comme autant de touches sonores qui émerveillaient dans son cœur des ressemblances aimées, des réminiscences confuses et qui, à même le salon actuel qu’elles marquetaient çà et là, découpaient, délimitaient comme fait par un beau jour un cadre de soleil sectionnant l’atmosphère, les meubles et les tapis, poursuivant d’un coussin à porte-bouquets, d’un tabouret au relent d’un parfum, d’un mode d’éclairage à une prédominance de couleurs, sculptaient, évoquaient, spiritualisaient, faisaient vivre une forme qui était comme la figure idéale, immanente à leurs logis successifs, du salon des Verdurin. »


8 mars 2012

Chat d'écrivain

chat_hemingwayHemingway et son chat

 

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